à mes douleurs étouffées, à mes sereins silences..
Ma vie en apnée.
à mes rires limités parce qu'au fond le bonheur s'apprecie mesuré.
Liberation par les mots, et ma peine se déguise en linceul.
Un linceul qui, manque de pot, colle à la peau.
Le vécu ca pue, les souvenirs pullulent. Et mes pensées me polluent.
Certains diront, " Faten, quelle chance tu as de trouver les mots pour t'exprimer ".
Ah si vous saviez..
La souffrance est polymorphe.
Je vagabonde dans les maux, le mot "flaner" prend tout son sens.
Insolente indolence.
Reflexion au sujet
de tout.
Je crois alors etre à la mercie
de rien.
Erreur certaine car nous sommes faibles.
Fidèles sont mes nuits blanches. Elles sont moi, nous sommes complices.
Morphée m'a trompé, alors je laisse la nuit m'ennivrer.
Je garde en moi l'ivresse de mes rages et gloires passées.
Je ne suis certainement qu'un reste de moi. mille et une vie et difficile de faire le tri.
Et je ressens trop le poids du Monde sur mon dos..
D'AUTRES J'RENONCE.
Lib3rty-mo0n, Posté le lundi 21 juillet 2008 07:18
Mme S vit en moi mdr c'est vrai j'ai lu " linceul" direct " j'aimerais qu'elle fut marié a son linceul" et le mot "polymorphe" qu'elle ne cessait d'employer! hommage a ellle !